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Identification d'un indicateur du potentiel oxydant des particules atmosphériques

Projet POTOX

Neuf

La pollution atmosphérique particulaire reste une préoccupation majeure de santé publique. Compte-tenu de la complexité chimique des particules atmosphériques (PM), la mesure de leur potentiel oxydant intrinsèque (PO) est proposée comme un indicateur complémentaire à la mesure réglementaire de leur masse afin de mieux caractériser leur toxicité. Dans cette étude, cinq[…]  Plus de détails

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Fiche technique

Auteurs BAEZA Armelle, UNIVERSITE PARIS VII-DENIS DIDEROT, CNRS, UNIVERSITE BORDEAUX II-VICTOR SEGALEN
Co-auteur(s) ADEME
Public(s) Secteur de la recherche
Thématique Air et bruit
Collection Expertises
Date d'édition 2017/01
Nb. de pages 80 P
Format pdf/A4
Langue FR
Périmètre de publication National

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La pollution atmosphérique particulaire reste une préoccupation majeure de santé publique. Compte-tenu de la complexité chimique des particules atmosphériques (PM), la mesure de leur potentiel oxydant intrinsèque (PO) est proposée comme un indicateur complémentaire à la mesure réglementaire de leur masse afin de mieux caractériser leur toxicité. Dans cette étude, cinq tests d'évaluation du PO (existants dans la littérature) sont comparés. Les résultats de ces tests sont confrontés aux effets cellulaires induits dans deux types de cellules humaines (épithéliales bronchiques et endothéliales pulmonaires) afin d'évaluer le test le plus prédictif d'une toxicité. Les tests de mesure du PO, acellulaires et cellulaires, sont réalisés sur des aérosols de fraction PM2,5 (particules ayant un diamètre inférieur à 2,5µm) échantillonnés lors de deux campagnes de mesures, en ciblant deux sources de combustion particulièrement toxiques pour l'homme et l'environnement (Trafic routier, chauffage domestique au bois). Les analyses de corrélation entre les tests PO et les réponses cellulaires induites dans les deux types de cellules ont conduit à sélectionner le test de la déplétion d'anti-oxydants (ascorbate et glutathion) comme test PO de référence. Cette étude a mis en évidence le caractère prédictif de la mesure du potentiel oxydant intrinsèque des particules fines (PM2,5) par évaluation d'une diminution de la concentration en ascorbate et glutathion, anti-oxydants naturellement présents dans le fluide pulmonaire, au regard des effets induits sur des cellules épithéliales bronchiques et des cellules endothéliales d'artères pulmonaires humaines. L'application de ce test à plus large échelle au sein des réseaux opérationnels devrait permettre d'améliorer la connaissance des sources/composés les plus impliqués dans le potentiel oxydant intrinsèque (PO).